Situé entre l’émetteur et le Roc’h Trédudon, sur la ligne de crêtes, le Roc’h Ruz » culminerait à 385,01 mètres. De récentes mesures, réalisées par le service des impôts de Morlaix, dans le cadre de la numérisation du cadastre, lui attribuent la première place, relayant le « Tuchen Kador » en deuxième position situé à BOTMEUR (384,91 m), suivi du Roc’h Trévézel, situé à PLOUNEOUR-MÉNEZ (384,89 m).
Les tourbières du DIRY
Qu’est-ce qu’une tourbière ?
Une tourbière est un écosystème particulier composé principalement de plantes adaptées à un milieu gorgé en eau et dont les débris s’accumulent. La lente décomposition de ces éléments produit la tourbe, matière contenant jusqu’à 50 % de carbone. La plus ancienne tourbière de Bretagne, celle du Venec, à Brennilis, s’est formée il y a près de 4 500 ans.
La tourbière du Diry
La tourbière dite « du Diry » est située en amont du bassin versant du Queffleuth au niveau de la ligne des crêtes au-dessus de l’Abbaye du Relec. Elle s’inscrit dans un complexe tourbeux qui s’étend de l’étang amont du Relec jusqu’aux crêtes (Diry, Roc’h Ar Feunteun).
Cet espace est situé dans le site inscrit des Monts d’Arrée, dans la zone Natura 2000 et est classé en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique). Cette zone tourbeuse et les milieux périphériques (Landes mésophiles et sèches, rochers, pelouses sèches) qui lui sont associés confèrent donc au site un grand intérêt tant au point de vue floristique (Sphaigne de la Pylaie, Linaigrette, Drosera…) que faunistique (Courlis Cendré, Busard Cendré et Saint Martin).
Cet ensemble est reconnu à un niveau d’intérêt national. Vous pouvez parcourir ce site par l’intermédiaire du circuit de randonnée de l’Abbaye du Relec (départ de l’Abbaye du Relec, 12 Km, balisage jaune).
Les Ardoisières
Vers le milieu du XIXe siècle, les arrêtés gouvernementaux concernant la sécurité et l’hygiène en matière de construction ont amené l’abandon progressif du chaume comme mode de couverture des maisons. Jusque là, l’ardoise était réservée aux monuments et aux bâtisses des paysans les plus riches. Cela a favorisé la mise en exploitation des filons ardoisiers des Monts d’Arrée. En 1952, six carrières étaient exploitées à Plounéour-Ménez. Elles étaient purgées au siphon de l’eau qui ruisselait.
Les dalles de schiste étaient dégagées à la masse, au pic et à la barre à mine. Elles étaient fendues à proximité des abris voutés, mesurant 2 mètres sur 2 et construits avec les déblais de l’exploitation. L’ardoisier y avit parfois construit une minuscule cheminée et ménagé une niche où il pouvait se tenir à genoux pour fendre l’ardoise. les ardoises étaient sorties à la brouette de la carrière, puis chargées dans des charettes. Certaines ardoisières possédaient des wagonnets.
Les Sites Inscrits
La commune compte également deux sites inscrits : le site de la Roche de Trédudon depuis 1943 et celui des Monts d’Arrée depuis 1966. Ceux-ci sont inscrits à l’inventaire des sites présentant un intérêt général du point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Ils peuvent être naturel ou bâti. L’inscription a pour objectif de permettre à l’État d’être informé des projets concernant le site, et d’intervenir de façon préventive, soit en vue de l’amélioration de ces projets, soit si nécessaire en procédant au classement du site. L’inscription d’un site à l’inventaire s’effectue à l’initiative de l’État ou de la commission départementale des sites, perspectives et paysages. Elle est prononcée par arrêté ministériel.
Les sites classés
Il y a également deux sites classés sur la commune : le manoir et l’Allée du Penhoat, classés en 1946 et le village du Relec et ses abords, classés en 1973. Ce sont également des sites dont la préservation ou la conservation présentent un intérêt général. Cette procédure est utilisée en particulier en vue de la protection d’un paysage remarquable, naturel ou bâti. La procédure est à l’initiative de l’État ou de la commission départementale des sites, perspectives ou paysages. Le classement est prononcé par décret ministériel, généralement après avis du Conseil d’État (sauf accord des propriétaires). L’objectif de la protection est le maintien des lieux dans les caractéristiques paysagères ou patrimoniales qui ont motivé le classement.